Droits LGBT en Pologne
Droits LGBT en Pologne | |
Dépénalisation de l'homosexualité | depuis 1932 |
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Sanction | aucune |
Interdiction des thérapies de conversion | légale |
Identité de genre | Oui |
Service militaire | Oui |
Protection contre les discriminations | depuis 2003, seulement en ce qui concerne l'embauche |
Mariage | Non |
Partenariat | Non |
Adoption | Non |
Don de sang | depuis 2005 |
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Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Pologne peuvent faire face à des difficultés légales que ne connaissent pas les résidents non LGBT. La stigmatisation des personnes LGBT, régulièrement dénoncée par les instances européennes, augmente après le retour au pouvoir du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS) en 2015.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le militantisme s'est exprimé depuis les années 1980 par la création d'associations, comme le Mouvement homosexuel de Varsovie (1988), Lambda Warszawa (1997), ou Campagne contre l'homophobie. Une émission de télévision, Homofonia (2006-2008), était entièrement consacrée aux LGBT.
En 1985, Ryszard Kisiel crée le premier magazine gay polonais, Filo. Il proposait des traductions de magazines gays occidentaux, surtout concernant le SIDA[1].
Le militantisme LGBT polonais naît dans les années 1980. Il ne s'entendait pas, comme en Occident, comme un activisme reconnu publiquement mais, car le pays est encore un régime communiste, par des formes de résistance passive (nudité, travestissement) et de sous-culture (soirées dédiées)[1].
Arc-en-ciel
[modifier | modifier le code]Le est installé l'Arc-en-ciel monument érigé à Varsovie en soutien à la paix et à la cause LGBT. L'installation est brûlée plusieurs fois par des inconnus, jusqu'à ce qu'elle devienne une installation lumineuse pour éviter tout incendie volontaire.
Création d'un Refuge
[modifier | modifier le code]En février 2015, sur le modèle de l'association française Le Refuge, est créée à Varsovie une auberge (en polonais, Ruszył hostel) dont la vocation est d’offrir un hébergement temporaire et de soutenir les jeunes majeurs victimes d'homophobie et de transphobie, notamment dans le cadre de leur propre cellule familiale[2]. Pour ses débuts, l'auberge peut recueillir un maximum de douze personnes[3].
Manifestations en 2020
[modifier | modifier le code]Fin août 2020, l'arrestation d'une militante trans accusée d’avoir endommagé un van portant des inscriptions homophobes à Varsovie, l’interpellation d’une cinquantaine de contestataires qui tentaient de s’opposer à cette arrestation[4], et l'inculpation de trois personnes qui ont drapé plusieurs monuments de Varsovie de drapeaux LGBT, suscitent une réprobation internationale[5] et entraînent une vague de manifestations en particulier à Varsovie[6].
Militantisme
[modifier | modifier le code]Marche des fiertés
[modifier | modifier le code]Le , la Pologne a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme pour avoir interdit à des militants homosexuels, sous des prétextes qualifiés de « fallacieux » par la Cour, d'organiser un défilé et plusieurs rassemblements à Varsovie en juin 2005 (voir Bączkowski et autres c. Pologne)[7]. Depuis, la marche des fiertés (Parada Równości) a lieu tous les ans dans la capitale.
Du 7 au , la Pologne a reçu la 17e Europride à Varsovie, manifestation européenne de la marche des fiertés, ce fut la première fois que cet événement européen se réunissait dans un ancien pays communiste[8]. Cette marche a été un succès avec environ 10 000 à 15 000 participants[9]. De même, les manifestations annexes et stands présentés ont attiré des milliers de personnes[10].
Le , la marche des fiertés de Gdańsk attire son nombre record de participation, avec 2 000 participants[11]. Le 3 juin 2017, près de 10 000 personnes participent à la 17e parade de l’égalité de Varsovie dans un contexte où, depuis l'élection en octobre 2015 d'un gouvernement ultraconservateur mené par le parti Droit et justice (PiS), la parole homophobe est libérée[12]. Si paradoxalement 29 % des Polonais se prononcent pour le mariage homosexuel, et que plus de la moitié de la population est d’accord pour une forme de régulation juridique des unions du même sexe, cette évolution est peu relayée au niveau politique[12].
Selon l'étude annuelle Rainbow map mené par l’organisation européenne LGBT ILGA-Europe, la Pologne est en 2017 l’un des pays européens qui assure la plus faible protection juridique en la matière. Le code pénal polonais ne reconnaît pas les crimes ou délits à motivation homophobe[12].
Le 20 juillet 2019, lors la Marche des fiertés, des militants nationalistes agressent les personnes qui défilaient à l’aide de bouteilles et de cailloux. Un hebdomadaire d’extrême droite distribue par ailleurs des autocollants « Zone sans idéologie LGBT »[13].
Reconnaissance légale
[modifier | modifier le code]En 1932, la criminalisation de l'homosexualité est retirée du Code pénal[1].
En 1985, les autorités lancent l'opération Hyacinthe, afin de recenser les homosexuels polonais dans le contexte de l'épidémie de sida. Ils doivent signer un document certifiant qu'ils n'ont pas de relations avec des mineurs masculins. Une liste de 11 000 personnes est dressée, chiffre pourtant bien inférieur au nombre réel d'homosexuels polonais. Au-delà de l'argument médical, il s'agissait d'une initiative pour surveiller et contrôler un groupe social en quête de reconnaissance[1].
Il n'y a pas de reconnaissance légale des couples homosexuels. L'article 18 de la Constitution de la république de Pologne (1997) définit le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme et la place sous la protection de la république de Pologne[14].
Jarosław Kaczyński, dirigeant du parti Droit et justice (PiS), est opposé à une législation sur le mariage des couples homosexuels[15].
Le , le manque de reconnaissance légale des couples de même sexe par la Pologne est jugé contraire à la convention européenne des droits de l'homme par la CEDH dans l'affaire Przybyszewska et autres c. Pologne[16]. À la suite de ce jugement, des députés proposent en une loi visant à instaurer une forme d'union pour les couples de même sexe[17], que le gouvernement rajoute à son ordre du jour le [18].
Droit d'asile
[modifier | modifier le code]En août 2013, un Ougandais a obtenu par décision administrative le droit d'asile en Pologne sur la base de son orientation sexuelle. C'est la première fois que l'asile est accordé sur la base de l'orientation sexuelle en Pologne[19].
Discriminations
[modifier | modifier le code]En 2019, la Cour constitutionnelle polonaise, contrôlée par le parti conservateur Droit et justice, autorise les commerçants à refuser des clients homosexuels au nom de leurs convictions religieuses[20].
La notion d'homophobie n'existant pas juridiquement en Pologne, il n'est pas possible d'évaluer l'ampleur des discriminations visant les personnes LGBT[21].
« Zones » anti LGBT+
[modifier | modifier le code]En 2019, au moins 88 localités polonaises (dans lesquelles vit environ 30 % de la population[22]) adoptent des résolutions dans lesquelles des services privés peuvent être refusés à des personnes LGBT+[23],[24],[25],[26]. Elles recouvrent un tiers du territoire national, notamment les régions très catholiques du Sud-Est et de l'Est du pays[27]. Le Parlement européen dénonce la présence des zones prétendument « libres de toute idéologie LGBT+ » en Pologne et rappelle que les fonds de l'UE ne doivent pas être utilisés à des fins discriminatoires[28]. Certaines municipalités françaises suspendent leur jumelage avec des municipalités polonaises anti-LGBT+[29],[25].
En 2019, Jarosław Kaczyński, qui a fait des LGBT une cible et un enjeu électoral[30],[31], qualifie les marches des fiertés de « théâtre itinérant qui apparaît dans différentes villes pour provoquer puis pleurer… nous sommes ceux qui en souffrent »[32],[33]. Les députés de Konfederacja (une alliance de libertariens conservateurs, de nationalistes catholiques et de traditionalistes catholiques monarchistes) en rajoutent en voulant interdire « l’idéologie LGBT »[34].
De son côté, Rafał Trzaskowski, maire libéral de Varsovie, signe le une « charte LGBT+ », s'attirant les critiques des milieux conservateurs et ultra-catholiques[15],[30]. Selon Le Monde, cette charte « prévoit la création d’un « refuge » pour les personnes en difficulté ou rejetées par leur famille, un système de suivi et de statistiques des comportements homophobes, une éducation contre la discrimination et une éducation sexuelle qui tient compte de la question de l’orientation sexuelle – en accord avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé »[15].
En juin 2020, la Commission européenne demande à la Pologne des explications sur les « Zones » anti LGBT+ et rappelle que le versement des fonds est soumis au respect des droits fondamentaux[35] ; l’Union européenne prive six villes polonaises de subventions liées à un programme de jumelage en raison de leurs mesures LGBTphobes[36]. Le , la proclamation de deux zones « sans idéologie LGBT » est annulée par la justice mais quatre autres tribunaux rejettent les plaintes portées contre ces zones[37].
Les 2 et , le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe prévoit de mener une enquête pour rédiger un rapport sur « le rôle et les responsabilités des autorités locales dans la protection des personnes LGBTQI+ » en Pologne[38]. Dans un rapport rendu public le , la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, souligne l’aggravation de la stigmatisation des personnes LGBT depuis le retour au pouvoir, en 2015, du parti ultraconservateur Droit et justice[39]
En septembre 2021, l'assemblée régionale de voïvodie de Sainte-Croix annule une résolution légitimant localement la création de « zones » anti LGBT+. Adoptée en 2019 par plusieurs municipalités de la région, la mesure symbolique est supprimée après la suspension par l'Union européenne (UE) du versement de millions d'euros de subvention[40]. Sous la pression de l'UE, la voïvodie de Lublin, les villes de Kielce, Rzeszów et Cracovie abolissent aussi les « zones sans idéologie LGBT »[27]. Un mois plus tôt, la voïvodie de Petite-Pologne, a, de son côté, confirmé sa législation instaurant des zones « LGBT-free », malgré un avertissement de la Commission européenne qui subordonne l'obtention de fonds européens au retrait de toute mesure discriminatoire fondée sur l'orientation sexuelle[41].
En novembre 2023, il ne reste plus que 15 zones sur les 105 du début[42].
Gestation pour autrui
[modifier | modifier le code]La gestation pour autrui n'est pas règlementée en Pologne[43],[44], ce qui signifie qu'elle n'est en principe ni acceptée ni interdite[45]. Les couples homosexuels ne sont cependant pas autorisés à avoir des enfants, ce qui rend l'adoption et la GPA difficiles. Le , un couple de lesbiennes vivant en Grande-Bretagne, dont une femme de nationalité polonaise, est autorisé pour la première fois à enregistrer leur enfant sous la nationalité polonaise[46],[47].
Le , la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) déboute un couple d'hommes gays qui avaient fait appel de la décision d'un tribunal polonais de ne pas accorder la nationalité polonaise à leurs deux enfants nés aux États-Unis via un recours à la GPA dans l'affaire S.-H. c. Pologne[48],[49].
Représentation
[modifier | modifier le code]La représentativité des hommes et femmes politique LGBT est récente en Pologne.
Le , Krystian Legierski (Les Verts) devient le premier homme politique ouvertement homosexuel à être élu conseiller municipal de Varsovie grâce à une alliance avec l'Alliance de la gauche démocratique[50].
Les élections législatives du 9 octobre 2011 marquent un tournant historique avec l'élection de personnes ouvertement LGBT. En effet, la percée du parti anticlérical Ruch Palikota permet l'élection de Robert Biedroń et Anna Grodzka, respectivement premier député ouvertement gay et première députée transgenre de Pologne[51].
Le , Robert Biedroń est le premier maire gay élu en Pologne dans la ville de Słupsk (95 000 habitants), l'emportant avec 57 % des suffrages au second tour contre le maire sortant[52].
Angela Getler est la seule femme trans de la télévision en Pologne en 2023[53].
Références
[modifier | modifier le code]- Mathieu Lericq, interviewé par Micha Barban Dangerfield, « Comment vivait et se défendait la communauté gay en URSS ? », sur Vice, (consulté le ).
- Ouverture du premier Refuge pour les LGBT en Europe de l'Est. En polonais: Ruszył hostel interwencyjny dla osób LGBT. Pierwszy w naszej części Europy
- Site internet du Refuge polonais
- « Pologne : des manifestants tentent d'empêcher l'arrestation d'une militante LGBT », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « « Les agressions homophobes se multiplient en Pologne parce qu’elles sont tolérées par le parti au pouvoir » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « En Pologne, des milliers de manifestants après l’arrestation d’une militante LGBT », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Bączkowski et al. c. Pologne, no 1543/06 [lire en ligne] : Violation des articles 11, 13 et 14 de la Convention
- L’europride pour la première fois en Pologne
- La première europride en Pologne: un succès ! En anglais: First Europride Poland a success!
- Défilé dans la métropole de Varsovie. En polonais: Przeszła parada różnorodności
- Arc-en-Gdańsk : La première marche est passé à travers la ville de l'égalité. En polonais : Tęczowy Gdańsk. Pierwszy Marsz Równości przeszedł przez miasto
- Jakub Iwaniuk, « A Varsovie, une parade de l’égalité pour « devenir une minorité visible » », lemonde.fr, (consulté le ).
- « Rammstein affiche son soutien à la communauté LGBTI+ lors d'un concert en Pologne », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )
- Article 18 de la Constitution
- « Les ultraconservateurs polonais vilipendent la « charte LGBT » de Varsovie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Pierre Emmanuel Ngendakumana, « Poland’s laws on same-sex couples violate human rights code, court rules », Politico, (lire en ligne)
- (en) Aleksandra Krzysztoszek, « Same-sex union law gives Poland’s Donald Tusk headaches », Euractiv, (lire en ligne)
- (en) Daniel Tilles, « Bill introducing same-sex civil partnerships in Poland added to government agenda », Notes from Poland, (lire en ligne)
- ILGA Europe, revue annuelle 2013 des droits LGBT en Pologne
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- Fany Boucaud, « Ces familles que le débat politique a déchirées », Le Figaro, 11-12 juillet 2020, p. 6 (lire en ligne).
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Constitution de la Pologne, (lire en ligne)